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Le fantasme de Sophie

La douce moiteur de cette fin d’après-midi d’été la rend indolente. Sophie se berce nonchalamment avec le bout de son pied. Elle reste à moitié allongée sur la chaise à bascule, les yeux mi-clos, les lèvres humides et le souffle paisible. Il a fait chaud toute la journée, et la discrète brise qui souffle désormais se fait caressante.

Sophie touche ses seins qui pointent quand le doux vent survole sa poitrine. Elle aime se pincer les mamelons pour qu’ils deviennent deux petites graines roses entre ses doigts. Ça lui pique le ventre et chatouille sa chatte encore tiède.

Sophie se repose d’une journée agitée où elle a dû faire bonne figure devant une armée de clients prêts à tout pour lui extirper une remise sur les commandes qu’elle leur a fait prendre. Vendre de la lingerie fine n’est pas de tout repos. Surtout quand elle-même fait le modèle parmi une armada de beautés volcaniques. Enfin, surtout quand Carine est là.

Carine trouble Sophie depuis le début. C’est elle aussi une représentante en lingerie, mais chez ses éternels concurrents. Cela rend les ventes plus difficiles, mais également plus palpitantes…

Carine a les plus beaux seins que Sophie aie jamais vus. Des seins ronds et fermes, qui se gonflent quand elle respire. Des seins soyeux comme de la poudre de vanille.

Sophie a la main qui glisse sous sa robe de lin blanc. Elle cherche la peau douce et imberbe de sa chatte, qu’elle sent déjà palpiter en imaginant la peau ambrée de Carine. Un long frisson parcourt le dos de la jeune femme alanguie. Son index farfouille timidement et découvre les petites lèvres moites qu’elle écarte poliment. Elle a bien fait de ne pas mettre de string tout à l’heure. Ça rend la situation encore plus piquante. Elle s’apprête à engouffrer le doigt avide dans l’ouverture mouillée quand elle sent une main ferme saisir son poignet. Sophie étouffe un cri en ouvrant les yeux. Elle ne voit que la main longue aux ongles parfaits. Une main qu’elle reconnaît immédiatement. La main de Carine.

« - Ne bouge pas, petite salope. Tu n’imaginais pas te faire jouir sans moi, j’espère ? »

Sophie ne bronche pas. Elle laisse pourtant s’échapper un râle de bien-être. La main experte de Carine s’empare des doigts malicieux de Sophie et enlace les deux poignets avec une fine corde, sous l’œil intrigué de sa nouvelle captive. Un foulard de soie vient fermer la bouche rose de la prisonnière.

« -Comme ça, tu ne pourra plus m’échapper ! » lance alors la belle amazone . 

Ses yeux verts brillent de gourmandise. Carine a ôté sa chemise légère et laisse apparaître le bout de ses seins par-dessus le soutien-gorge demi-lune qu’elle arborait déjà fièrement cette après-midi au bord de la piscine. Son ventre doré palpite au rythme de sa respiration saccadée. Elle sent déjà sa chatte trempée couler entre ses longues jambes. Sa tête descend mollement entre les cuisses de Sophie et entreprend de lécher la mouille qui en abonde. Sa langue remontre lentement entre le fin sillon de la chatte et cherche un chemin dans l’ouverture chaude. Experte, la langue sait ce qu’attend Sophie. Elle la fait patienter, la soumet à son désir. Elle finit par remonter un peu, pour atteindre le clitoris impatient. Un doigt, puis deux, puis trois pénètrent avec ardeur le trou ainsi offert. La langue de Carine se fait plus rapide, plus souple. Les doigts se font plus vifs ; ils ressortent de temps en temps, luisant de mouille tiède. Les hanches de Sophie balancent souplement au rythme de sa tortionnaire. Ses mains entravées lui font un peu mal, et augmentent par là même le plaisir croissant. Les vagues de la jouissance vont bon train, jusqu’à se fracasser dans les rochers de l’orgasme. Un long cri étouffé déchire la nuit qui vient de tomber.

Carine ne détache pas sa proie. Elle lui laisse quelques secondes pour reprendre son souffle, puis la saisit par les cheveux et la fait descendre de sa chaise à bascule. Sophie est à terre, à quatre pattes. Ses grands yeux bleus s’accrochent aux seins lourds que Carine laisse maintenant respirer.

« - Maintenant, à toi de me faire jouir, petite pute ! tourne toi ! » ordonne la jolie domina.

Sophie s’exécute, et présente ses fesses innocentes à la jeune femme, de plus en plus excitée. Celle-ci claque alors la peau dorée, d’abord doucement, puis de plus en plus fort. La prisonnière crie de plaisir et de douleur. Carine la saisit et la fait se tourner vers elle. La jeune femme harnachée prend alors du bout de ses dents les mamelons offerts. Elle les suce, les gobe et les pince jusqu’à la faire hurler.

Délicatement, Carine détache les mains de Sophie. Elle lui glisse un rosebud doré entre les doigts et jette en arrière sa tête perlée de sueur. Sophie sait parfaitement qu’en faire. Elle porte l’objet à ses lèvres et le recouvre de salive sucrée. De l’autre main, elle écarte les cuisses offertes de celle qui, maintenant, se laisse faire comme une débutante. Elle repousse les genoux sur la poitrine de la belle et dévoile un cul avide juste en dessous d’une chatte trempée. Le cul palpite, se resserre et se relâche. Sophie glisse le rosebud mouillé dans l’anus impatient. Elle prend son temps. Elle le retire et le remet, la langue au bord du trou. Carine gémit de plaisir. Sophie entre deux doigt dans la chatte toute dégoulinante. Sa langue tête la mouille qui en coule. Peu à peu, les doigts remontent vers le clitoris dur de Carine. Elle est au bord du paroxysme. Les mains de Carine écartent les lèvres soumises de sa chatte pour laisser plus de place aux doigts de sa jolie partenaire. Le diamant du rosebud brille dans la nuit. Il bascule au rythme des doigts de Sophie, qui va de plus en plus vite. Carine saisit alors les cheveux blonds ébouriffés de sa protégée et plaque la bouche sur sa chatte prête à exploser. Un long jet de mouille inonde la figure de Sophie. Carine crie et tremble de plaisir. L’orgasme est immensément long et fort. Les deux femmes palpitent ensemble encore quelques secondes, au loin, les crapauds font un concert nocturne à la pleine lune.

« - Demain, il va encore faire chaud… » soupire enfin Carine, en caressant le dos de Sophie, qui dort déjà.